Veröffentlicht am 14.09.2006
14. September 2006 - Cyberpresse (AFP)
Amour et raison dans l'Eglise : les contestataires attendent la preuve
Agence France-Presse BERLIN
Le mouvement contestataire "Nous sommes l'Eglise" a demandé jeudi, à l'issue de la visite de Benoît XVI en Bavière, "quand l'amour et la raison", dont le pape a parlé avec insistance ces derniers jours, seraient "visibles à l'intérieur de sa propre Eglise".
"L'image décrite par le pape d'un Dieu plein d'amour ne trouve pas son expression dans les structures actuelles de l'Eglise", a affirmé ce mouvement de catholiques, qui est bien implanté en Allemagne, en réaction aux discours de Benoît XVI à Munich, Ratisbonne et Altötting.
"La quête de la foi est grande chez les hommes, mais la hiérarchie centralisée et la morale sexuelle rigide empêchent de nombreuses personnes de vivre la foi et l'esprit de communauté dans l'Eglise catholique", a-t-il déploré dans un communiqué.
"La déclaration du pape selon laquelle le christianisme ne doit pas être défini par des interdictions, mais comme une option positive est à accueillir sans réserves. Il est d'autant plus regrettable qu'il n'ait montré aucun signe d'espoir quant à des réformes prévisibles dans l'Eglise catholique, par exemple pour les femmes et pour les prêtres, qu'il ait évité toute annonce concrète et qu'il n'ait pas montré de véritable disposition au dialogue avec les laïcs", a ajouté ce mouvement.
"Nous sommes l'Eglise" ("Wir sind Kirche" en allemand), déjà très critique à l'égard du pontificat de Jean Paul II, avait émis de prudents espoirs d'un changement à l'élection de Benoît XVI en avril 2005, tout en rappelant son passé de gardien sourcilleux de la foi catholique.
Le mouvement contestataire "Nous sommes l'Eglise" a demandé jeudi, à l'issue de la visite de Benoît XVI en Bavière, "quand l'amour et la raison", dont le pape a parlé avec insistance ces derniers jours, seraient "visibles à l'intérieur de sa propre Eglise".
"L'image décrite par le pape d'un Dieu plein d'amour ne trouve pas son expression dans les structures actuelles de l'Eglise", a affirmé ce mouvement de catholiques, qui est bien implanté en Allemagne, en réaction aux discours de Benoît XVI à Munich, Ratisbonne et Altötting.
"La quête de la foi est grande chez les hommes, mais la hiérarchie centralisée et la morale sexuelle rigide empêchent de nombreuses personnes de vivre la foi et l'esprit de communauté dans l'Eglise catholique", a-t-il déploré dans un communiqué.
"La déclaration du pape selon laquelle le christianisme ne doit pas être défini par des interdictions, mais comme une option positive est à accueillir sans réserves. Il est d'autant plus regrettable qu'il n'ait montré aucun signe d'espoir quant à des réformes prévisibles dans l'Eglise catholique, par exemple pour les femmes et pour les prêtres, qu'il ait évité toute annonce concrète et qu'il n'ait pas montré de véritable disposition au dialogue avec les laïcs", a ajouté ce mouvement.
"Nous sommes l'Eglise" ("Wir sind Kirche" en allemand), déjà très critique à l'égard du pontificat de Jean Paul II, avait émis de prudents espoirs d'un changement à l'élection de Benoît XVI en avril 2005, tout en rappelant son passé de gardien sourcilleux de la foi catholique.
Zuletzt geändert am 18.09.2006
